Il est des artistes qui par leurs références musicales, leurs inspirations et leurs influences vous emmènent directement dans un univers qui leur est propre. C’est ce qui s’est passé pour moi avec Martin Rappeneau, en 2006 alors que je me levais aux aurores pour partir à l’université, je regardais les clips sur M6, et un beau matin, j’ai entendu « Julien ».
Et c’est avec une sorte de maniaquerie compulsive que j’ai cherché toutes les chansons et toutes les musiques qu’avait pu faire ce fameux Martin Rappeneau.
Et sincèrement je n’ai pas été déçue, j’ai pu découvrir le premier album qu’il avait fait, produit et réalisé avec Sinclair, intitulé La moitié des choses, sur lequel on retrouve Les figures imposées, un duo avec Marie Gillain.
Puis le deuxième album, L’âge d’or, sur lequel on retrouve Julien, et qui est sans conteste aujourd’hui encore mon album préféré de Martin Rappeneau. On y retrouve des titres particulièrement réussis, comme L’heure d’hiver, La poudrière, Ca m’est égal, qui s’enchaînent avec cohérence et fluidité.
Quelque part entre Michel Berger, ou William Scheller, il n’y a à l’écouter aucun doute sur ses influences.
En 2009, Martin Rappeneau a sorti son troisième opus, (et hélas le dernier à ce jour), 1800 désirs, c’est à peu près autant que ce qu’il a laissé, du désir de le réentendre, de le revoir sur scène, et pourtant il semble avoir décidé de ne plus faire d’album solo… Un très bon album, qui n’a malheureusement pas eu le succès qu’il méritait.
En dehors du fait que son talent est inouï, et que la décision ne lui appartient pas uniquement, il faut noter que parfois les maisons de disques ne misent pas sur les meilleurs artistes, mais Martin Rappeneau manque grandement à la chanson française à texte actuelle.
Pour ceux qui ne connaissent pas, vous aimerez si vous aimez, Calogero ou Emmanuel Moire.
Votre commentaire