Alors que la 4ème édition du Festival Montauban en Scènes bat son plein et que le IN du festival vient de s’achever, je vous emmène dans les coulisses de l’évènement guidée par Audrey Beauchard, programmatrice du festival, et par ses quelques anecdotes mais aussi par notre expérience in situ et celle du public montalbanais recueillie sur place.
Pour créer la programmation parfaite, comme celle qui a réuni 26 000 entrées (sur le IN) cette année, Audrey Beauchard s’implique un an auparavant à construire la ligne artistique du festival. En effet, pendant un an pour programmer il faut « aller voir des spectacles, écouter des CD, suivre les sorties, parler avec des artistes. Programmer c’est s’immerger dans la création artistique pour pouvoir choisir une programmation par rapport à une ligne artistique. En fait, c’est une recette, un mélange d’ingrédients, une bonne programmation c’est une programmation qui donne envie… »
Apparemment c’était chose faite cette année, c’est donc un pari réussi que de miser sur l’éclectique et le mélange des générations.
L’ADN du festival c’est de proposer une ligne artistique très variée justement, « Auparavant, il y avait plusieurs festivals thématiques à Montauban, et le choix a été fait de regrouper tous les styles, tous les genres autour du Festival Montauban en Scènes, d’en faire un festival hétéroclite. Ici on a créé un festival avec des chanteurs très connus, d’autres un peu moins, et quelques inconnus, du spectacle de rue, et des animations pour enfant. Ce festival c’est aussi l’accessibilité car beaucoup de spectacles sont gratuits pour le public. »
De plus, le festival IN a lieu au sein du jardin des plantes, « un cadre à la fois bucolique, et pratique pour insérer une scène et avoir un espace suffisamment grand pour rassembler le public. »
La semaine s’achève sur le concert de Julien Doré dont on ne vous dira rien de plus, mais après Big Flo et Oli, Vianney et Rag n’Bone Man, c’est une note douce, calme et intimiste qui envahit le festival.
D’ailleurs nos jeunes artistes du « cru », Big Flo et Oli les toulousains, et Vianney, le natif de Pau, ont mis le feu à cette région qui leur est chère… Entre les sauts sur scène, sur les amplis, sur le décor… etc le public ne savait plus où donner de la tête !
Il y en avait pour tous les goûts mi-rap, mi-variété pour les uns, chanson française à tendance variété pour l’autre.
Concernant le côté anglophone de la programmation, Rag n’bone Man n’a pas assuré le show espéré… Une voix grave et profonde gâchée par « une setlist mollassonne et un manque cruel de jeu de scène » mais aussi de partage avec son public, auquel il n’a daigné décocher que deux mots en français et pendant le reste du concert les spectateurs ont peiné à comprendre son anglais « peu articulé ».
Lors de la prochaine édition, la programmation sera une nouvelle fois surprenante, « On essaie de cerner les envies du public, notre programmation se veut éclectique et tout public. L’actualité musicale du moment est un curseur intéressant pour envisager la programmation de l’année prochaine, et des années à venir en continuant à toucher tous les registres, tous les publics, et toutes les tranches d’âge. Chaque année le public attend la programmation avec impatience, il y a une vraie intensité dans cette attente et dans la façon dont il vit les spectacles entre amis ou en famille. »
Enfin, si vous avez raté le IN, pas d’inquiétudes il reste le off du festival dès le mercredi 4 et jusqu’au 13 juillet avec les spectacles gratuits.
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