Lundi prochain, le 16 juin, vous pourrez découvrir le nouvel opus d’Archimède, trois ans après Trafalgar, le duo Lavallois revient pour notre plus grand plaisir avec Arcadie, leur paradis perdu, porté par le premier extrait « Julia ».
La pop francophone n’est pas morte, Archimède nous le prouve une nouvelle fois, à travers des textes intelligents et des mélodies plutôt enjouées, les frères Boisnard nous embarquent dans leur univers avec une facilité déconcertante.
C’est avec un franc plaisir qu’on retrouve l’écriture fine et ciselée de Nico, sur les mélodies précises et travaillées de Fred. A les écouter, travailler en famille c’est plus qu’un choix, c’est une évidence.
Avec ce troisième album, ils se sont fait plaisir, aussi bien musicalement que sur le plan humain, en se permettant de s’entourer d’une nouvelle équipe, qui a notamment travaillé avec JL Aubert, Souchon etc. ce qui leur a permis d’aborder ce disque avec un regard neuf et une fraîcheur inattendue.
Les deux frangins n’ont pas pour autant remiser leur verve au placard qu’à cela ne tienne ils continuent même à ironiser sur la vie qui en général est bien mal faite, avec par exemple « Toi qui peines au bureau ».
Depuis l’annonce du nouvel album, et un premier extrait prometteur la grande question, dont la réponse restait une énigme était de savoir si les nouveaux titres seraient à la hauteur de (voire surpasseraient) la qualité des albums précédents, désormais vous le savez, que vous soyez fan de la première heure ou non, vous ne serez pas déçu par ce petit concentré de pop franglosaxonne.
Avec ce troisième album Archimède marque son retour dans vos oreilles, et surtout semble s’installer durablement dans le paysage musical francophone, et c’est tout le mal qu’on leur souhaite. Vous pourrez les retrouver sur scène à la rentrée, pour une série de concerts, et c’est avec hâte que l’on attend de voir la suite, et qui sait peut-être (enfin) une victoire de la musique en 2015 ?
1 Ping