Quelque part entre le folk et le jazz on rencontre une jeune femme à l’univers particulier. Entre Kate Bush et Norah Jones, Mika Hary nous dévoile l’histoire d’une jeune femme qui cherche à savoir qui elle est, qui sont les autres et quelle est sa place dans le monde. Une quête à la fois simple et complexe, tout comme l’écriture de cette jeune artiste.
L’artiste définit sa musique comme quelque chose de « spécial », de personnel et de sincère, un son qui doit défier les oreilles, mais surtout atteindre le cœur. C’est particulièrement réussi avec ce premier opus, autant la voix, que les solos de guitares nous saisissent pour nous emmener vers l’inconnu. Un inconnu fait de journées que l’on passerait blottis sur le canapé, avec le bois qui craquerait dans la cheminée, à écouter « Hope there’s someone ».
Mêlant à la fois douceur, apaisement, et des notes plus profondes, tantôt aigues parfois rauques, la voix de Mika vous emmène, au fil de l’album, et c’est avec plaisir qu’on se laisse entraîner dans ce voyage intemporel, perdu entre les clubs de Jazz New-Yorkais, et une plage désertée d’Israël.
Mika Harry apporte quelque chose de frais et de sincère au jazz contemporain, tout en maintenant un lien historique dans sa façon d’écrire et de composer avec sa musique de prédilection, mais aussi avec ses origines. Un mélange de saveurs auditives à écouter sans modération…
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