Avec Out of the blue, Rover invite le spectateur de façon impromptue dans le secret de la création de ses titres.

Avec pour seul accompagnateur son musicien, et ami Sébastien Collinet, il nous emmène à la racine de son projet lorsque les chansons sont dénudées de toute fioriture et que leur seul apparat demeure le piano, la guitare et la voix.

 

 

Au sein de l’Auditorium de la Seine Musicale, les guitares, le piano et la voix puissante, dense et rauque de Rover résonnent avec intensité et profondeur. L’Auditorium est l’écrin parfait pour donner l’amplitude nécessaire à cette voix si particulière.

Dès son entrée en scène, il impose par sa présence une atmosphère à la fois douce et chaleureuse, une ambiance intimiste, entre le pub anglais et le club de jazz, là où naît la musique accidentelle.

Au fil des chansons la communion avec le public s’affirme, qu’il soit acquis ou novice, le spectateur re – découvre les chansons de l’artiste. Entre confidences et blagues, Rover introduit quelques mimiques à la Elvis, à peine perceptibles mais pourtant bien présentes… peut- être trop ?

De temps à autres, l’introduction d’une boîte à rythmes donne l’illusion de la batterie… de façon artisanale sans vraiment réussir à combler le vide laissé par celle-ci. Le concert s’achève sur Let it Glow, avec en bémol une voix légèrement nasillarde et quelques inflexions désagréables.
Malgré cela, on retiendra de ce concert un joli moment de générosité, d’échange et de partage entre l’artiste et son public, mais aussi une réelle passion quasi- palpable de Rover pour son art et pour ses instruments.