Juliette Armanet, auteure, compositrice et interprète a sorti fin novembre son deuxième album solo.
Auteure, compositrice et interprète, Juliette Armanet propose des textes riches, honnêtes et directs, où les sentiments sont mis en reliefs, et exacerbés.
En 2017, Juliette sort un premier album studio intitulé Petite Amie, avec lequel elle obtient la reconnaissance de ses pairs mais surtout grâce auquel elle se fait connaître. Le public est sous le charme, et elle remporte la victoire de la musique de l’album révélation de l’année.
Influencée par la musique de son enfance, de William Sheller à Michel Berger, de Laurent Voulzy à Alain Souchon, mais aussi par Véronique Sanson, Juliette est fière de l’héritage musicale qui fait de sa musique ce qu’elle est aujourd’hui.
Après une pause jalonnée de collaborations prestigieuses Juliette Armanet revient sur le devant de la scène avec un nouveau disque intitulé Brûler le feu.
Ce nouvel album, ne ressemble pas à Petite amie, son prédécesseur, il est plus dansant plus passionné et plus intense. Celle qui chantait les amours déçues au son de son piano a choisi de faire vibrer ce trop plein de sentiments sur des sonorités disco pop. Tantôt malicieuse et provocatrice, tantôt séductrice et sarcastique, Juliette Armanet piétine allégrement les désillusions amoureuses.
13 nouvelles chansons très orchestrées et où les cordes et les chœurs ont la part belle, voilà ce que nous propose Juliette Armanet avec Brûler le feu, une combinaison de sensualité de mélancolie et d’incandescence, qui vous toucheront à la fois au cœur et au corps.
Un album qui commence par la fin de l’histoire, Le dernier jour du disco parle de rupture, et au fil des titres on remonte la genèse de cette histoire d’amour qui n’est plus mais qui brûlera toujours. Cette chanson vintage à souhait combine des rythmes intemporels à un texte variété étonnamment joyeux.
Mais avant la fin de l’histoire il y a eu la passion, le feu ardent, brûlant, celui dont elle nous parle dans Je ne pense qu’à ça, quand dévorée par l’amour, ce créé une forme de dépendance à l’autre. Puis la chanson Tu me Play jeu de mots facile entre l’anglais et le français, où loin d’être naïve elle se sait jouée par celui qu’elle aime.
L’une des pièces maîtresse de ce disque est sans nul doute Sauver ma vie, où les cordes s’invitent peu à peu jusqu’à l’exigence d’un choix, celui de « changer de peau » ou de céder, de succomber. Tout en se posant la question du risque, cela en vaut il la peine ?
Et c’est ainsi que la boucle est bouclée, le disque s’achève sur un nouveau départ, une nouvelle histoire, une nouvelle séparation.
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