Pour la fin de cette tournée Rover poursuit la conquête de son public dans des salles intimistes. Ici le théâtre est magnifique, orné de moulures et de sculptures au plafond, le cadre est agréable.


Lors de cette avant-dernière soirée de live pour ce deuxième album « Let it glow » le géant ne se laisse pas impressionner, ni par la salle, ni par un public particulièrement enthousiaste.
Les chansons défilent les unes après les autres avec plus ou moins d’intensité, et plus ou moins d’intention, au fil de la soirée les paroles accrochent le cœur, et l’esprit, en faisant mouche parfois.

Les textes des chansons sont à fleur de peau, presque écorchés vifs, peut-être un peu comme leur interprète…  Quelques défauts propres au live transpercent, avec parfois des irrégularités dans la voix qui ne font que renforcer l’intensité des paroles.
Il n’en faut pas plus pour associer les propos tenus dans les chansons à certains événements de nos vies (« HCYD » « Queen of the fools » « Call my name » « Tonight ») les jeux de lumière, l’ambiance de la salle, et la beauté de l’instant favorisent l’introspection et le questionnement.

Un véritable show, qui vous laisse pantois et submergé par l’émotion, et qui malgré la barrière de la langue qui peut déranger les non-bilingues propose une réflexion profonde sur ce que nous sommes et sur l’image que nous projetons aux autres.

Finalement, je suis sortie de cette soirée « overwhelmed » et la tête remplie de questions à creuser, parce qu’ « In the End » toutes les réponses ne nous sont pas données.