Cinq ans après la sortie de son premier opus, Buridane revient sur le devant de la scène avec son second album intitulé Barje Endurance, on ne tentera pas d’interpréter le côté loufoque du titre, il semble clair, à vous d’en trouver le sens, celui qui vous convient…

Loin de la douceur de Badaboum, même si elle annonçait déjà la couleur à l’époque avec Pas fragile, on s’attendait à tout sauf à ce revirement…

Dans un article précédent, je vous parlais de ce changement, avec le titre La Transition, où Buridane partait vers quelque chose de très slam dans l’esprit, mais avec cette sensation de flottement, où l’on ne sait pas exactement où la jeune auteur compositeur veut en venir, et au final c’est appréciable…

Parce que certes, les titres s’enchaînent et ne se ressemblent pas, mais la thématique principale de cette Barje Endurance reste La Transition, le renouveau, et on ne soupçonnerait pas cette intensité à la fois dans la création artistique mais aussi dans l’inspiration qui la nourrit, c’est peut-être ici que se trouve la définition du titre de l’album, dans la persévérance, et l’intensité presque aliénée de ce disque.

Des rythmes parfois inattendus, avec des refrains lancinants comme dans Taureau ou Toutes les filles, ou encore des paroles particulièrement réfléchies, et concises dans Électrochoc ou Bleu, et puis parfois on retrouve un peu la Buridane de Badaboum, entre guitares et douceur, avec Sauvage ou Le Phénix et la Cendre.

Un très joli deuxième album, auquel on souhaite le succès qu’il mérite.

Barje Endurance – Sortie le 6 octobre 2017 chez Musique Sauvage / Pias

En concert le 14 novembre à La Maroquinerie, Paris.

Crédit Photos : Yann Orhan

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