Après huit longues années à imaginer la perfection pour son premier album, Mariscal s’est enfin décidé à partager ses créations avec le tout-venant, et c’est probablement parce qu’il s’est rendu compte que le temps s’enfuyait qu’il a décidé de nommer son disque ainsi, parce qu’il n’a Plus le temps.

 

Quelque part entre mélancolie et nostalgie, se trouve Plus le temps, un album particulier où le texte prend toute sa force, et où la mélodie habille habilement les mots de son interprète.

Le disque est porteur d’un son très pop, où la voix pleine et puissante de Mariscal prend toute son ampleur, au niveau des références je dirai qu’on se situe sur une volonté artistique marquée qui ferait de cet opus le frère ou le cousin de l’album La moitié des choses de Martin Rappeneau.

Le titre le plus inspirant et qui provoque une certaine introspection selon moi reste À l’arrière des voitures, qui évoque le désir de paternité, et dont la puissance vocale, et la douceur de la mélodie laissent aisément l’auditeur attentif mais déconcerté.

Certains titres font aisément penser à Dominique A, mais d’autres font également penser à Calogero, notamment aux inflexions de Liberté Chérie, je pense notamment à Fier de sa solitude, ou à Le coton à même la peau.

Un recueil d’émotions intenses, à partager…

Sortie le 2 mars, chez LF-191-084 / AD 4667C / La Familia