Quelque part perdu entre le son actuel de Paul McCartney et le son nostalgique de Neil Young, ou Bob Dylan, on retrouve Quiet Dan, et son premier album When the earth was flat.

Deux lignes et déjà des comparaisons pompeuses me direz-vous ? En effet, le jeune artiste propose une musique folk en anglais quelque peu déroutante… La musicalité me paraît très familière comme à l’écoute d’un vieux vinyle qui tournerait chaque dimanche sur la platine du salon…

Après des années à se passionner pour le rock, des Beatles aux Stones, c’est à 20 ans en rencontrant le grand compositeur de jazz, Charles Mingus qu’il décide d’étudier le jazz en intégrant le conservatoire national de Paris.

Quelques notes de pop, agrémentées de folk (When the Earth was Flat, Crocodiles, Where the wolves came in) et un soupçon d’âme blues et country (Elmore Leonard has left Detroit) qui ne gâche rien voilà l’itinéraire musicale qui vous attend à l’écoute de cet album.

Cet album est né non loin d’ici, dans les forêts picardes, où Dan a passé une paire d’hiver à créer, imaginer, écrire, composer.

When the earth was flat est un premier album plutôt réussi, il évoque un monde différent, peut-être plat, mais surtout peuplé de créatures différentes, et peu ordinaires, surtout si on les imagine dans cette maison de campagne picarde, elles sont presque enchantées comme la forêt qui a accueilli Quiet Dan et ses camarades de jeu, Antoine Reininger et Mathieu Penot.

Des magiciens de la musique, des créateurs oniriques, qui révèlent le talent de leur camarade et le subliment.

Quiet Dan – When the Earth Was Flat Sortie le 18 mai chez Inoui

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Illustrations : Camille Grosperrin