Originaire de Carpentras, diplômé d’un CAP pâtissier, Christophe Maé se passionne très tôt par la musique, à l’adolescence il apprend la guitare, et commence à jouer là où il peut, dans la rue, dans les bars, l’hiver à la montagne, l’été en corse, c’est là que Dove Attia le repère pour sa comédie musicale Le Roi Soleil.

En effet, c’est en en 2005 qu’on le découvre pour son rôle de Monsieur le frère du Roi dans la comédie musicale Le Roi Soleil, Christophe Maé se fait très vite une place dans le cœur du public, et sur les ondes. En 2007, il sort son premier album Mon Paradis porté par le titre On s’attache.

C’est donc en 2005 qu’il sort de l’ombre, et se lance dans une carrière qui ne semble pas vouloir s’arrêter. Son premier album le propulse au rang de star de la chanson française, et les disques suivants ne font que confirmer ce succès.

Fort d’une voix reconnaissable entre mille, d’un timbre de voix atypique, d’accords de guitare simples mais efficaces, d’un harmonica poignant, Christophe Maé tente à chacun de ses albums de se renouveler, afin de surprendre son public, mais surtout afin de conquérir de nouveaux auditeurs.

La vie d’artiste son cinquième opus est tout cela à la fois… Une revendication de ce qu’il est et de ce qu’il a traversé en près de 15 ans de carrière, des risques qu’il a pris, des paris qu’il a tenu, une sorte de journal intime de son itinéraire artistique parfois semé d’embûches

Dans La Vie d’Artiste, chanson qui donne son titre à l’album, Christophe dévoile les hauts et les bas d’une carrière artistique au cours de laquelle il a appris à se blinder, à ne pas laisser transparaître ses sentiments afin de se protéger et de protéger les siens.

Écrit sur les routes de sa dernière tournée québécoise La Vie d’Artiste est dans la lignée logique du précédent album L’ Attrape Rêves sorti en 2016, sur lequel il se demandait en mode repeat, il est où le bonheur ?

Il poursuit aujourd’hui une transition artistique entamée à cette époque… Et propose en douze titres une nouvelle facette de sa personnalité, toujours optimiste, plein d’espoir, il mise sur la sincérité pour séduire une fois encore son fidèle public.

À la manière d’un Francis Cabrel ou d’un Georges Brassens, artistes qu’il admire, Christophe a pris le parti de raconter des histoires du quotidien, avec des mots simples et sans manières. Et il s’agit sans doute ici de la plus grande rupture entre ce nouvel album et les disques précédents. En douze titres aux couleurs métissées, le saltimbanque se réinvente.

Dans le titre La Dernière danse, il évoque la rupture amoureuse, celle que l’on aimerait éviter, celle qui fait souffrir, et que l’on va prétendre ignorer pour en éviter les douleurs. Faire comme si l’histoire n’était pas terminée, et comme si on se revoyait demain…

Enregistré dans le sud, dans les conditions du live, pour un rendu qu’il juge plus authentique, cet album reflète une période charnière dans la carrière de Christophe. Côté public, il s’agit d’une forme de regard en coulisses, un coup d’œil derrière le rideau pour espérer apercevoir ce qui se passe quand le spectacle est terminé, quand l’artiste redevient un homme comme les autres. Il se livre sans fard sur ce qu’il est, ce qu’il devient, sur ses origines et sur sa famille.

Une nouvelle fois, l’auteur compositeur interprète âgé de 44 ans oscille entre les titres dansants et rythmés, et les ballades qui sont autant de déclarations à ses proches et à ses origines.

 

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