A l’opposé du rock garage des bb brunes, et du côté pop électro de son premier disque, Adrien Gallo propose douceur et mélancolie avec Là où les saules ne pleurent pas son nouvel opus.

12 nouvelles chansons inspirées par une vie, la sienne, tout du moins les 6 dernières années… C’est donc l’histoire d’un jeune adulte qui vit une séparation amoureuse douloureuse, qui lui inspire deux titres Des adieux et L’un aime l’autre et l’autre un autre, puis qui retrouve espoir grâce à l’amour qui renaît et la paternité.

Découvert grâce au phénomène BB rockeur, Adrien Gallo dévoile une nouvelle facette de sa personnalité, plus douce, plus épurée avec ce second disque intitulé là où les saules ne pleurent pas. En enregistrant l’album en direct avec un orchestre symphonique, il souhaitait que tout le disque s’articule autour du piano et des instruments à cordes. Une sacré prise de risque pour l’artiste puisque cet album il l’a voulu sans trucage, et sans effets produits par des logiciels, un simple enregistrement sans filet comme dans les années 60.

Bien loin des sonorités électroniques de son premier album, Adrien Gallo démontre qu’il est capable de proposer une musique élégante, intemporelle, et délicate quoique un peu anachronique mais tellement douce et rassurante qu’on lui pardonne sans hésiter de ne pas faire de la musique dans l’air du temps, et de sortir ainsi de sa zone de confort. La voix est grave les mots sont presque susurrés et il faut être attentifs pour entendre l’intime qui se dévoile dans chaque chanson, l’intime nostalgique mais aussi l’intime du présent celui qu’il partage avec l’auditeur comme les gazouillis de ses jumeaux au début de Là où les saules ne pleurent pas

Les titres Iles solitudes et Capitale triste évoque le sentiment de solitude omniprésent chez chacun d’entre nous alors que nous sommes entourés H24 dans nos villes et dans nos vies, sans pour autant pouvoir s’empêcher de se sentir seuls et démunis.

Loin d’être un solitaire, Adrien Gallo collabore avec 4 voix féminines au fil des chansons dont celle de sa sœur et celle de Vanessa Paradis qui l’accompagne sur le titre Les clochettes de mai, titre qu’il avait écrit pour elle, et qu’ils chantent finalement en duo. Porté par les notes du piano, Les clochettes de mai nous interroge sur les pourquoi qui nous hantent et qui laisse sonner au loin l’espoir des clochettes de mai.

Le premier titre extrait de cet album s’intitule Chut une chanson pop à la fois douce et solaire, à la fois dansante et apaisante. Dans ce titre il évoque une rupture mais de façon presque joyeuse, en duo avec Julia Johansen

Mélancolique sans être triste, ce nouveau disque est beau et réconfortant par sa douceur et son style à l’encontre de notre époque.

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