Alors qu’elle vient de sortir son premier album, produit par Larry Klein, et intitulé Junk, la chanteuse de jazz d’origine nord américaine Haley Tuck se révèle enfin…
Bien qu’ayant déjà une riche carrière derrière elle, avec trois EP, et surtout un immense talent, Haley Tuck semble enfin avoir trouvé sa voix.
Junk compile différentes reprises des plus grands standards de la chanson anglo-saxonne, qu’ils soient jazz, rock ou plus populaires, de Leonard Cohen à Kink en passant par Pulp, et ce melting pot musical est un véritable feu d’artifice pour les oreilles, un régal sans pareil, tel que nous n’en avons connu depuis bien longtemps dans le milieu du jazz.
De la douceur, de la grâce et de la sensualité, voilà ce que vous découvrirez à l’écoute de ce nouveau projet particulièrement riche. Outre les sonorités jazzy, Haley Tuck envoûte l’auditeur de sa voix suave dont les inflexions sont particulièrement riches, tantôt dans les graves, et tantôt dans les aigus. Un premier album qui place de façon incontestable Haley Tuck dans les nouvelles voix incontournables, celles qui feront le jazz de demain.
On notera en particulier la reprise de Cry to me, chanson que j’ai découvert dans la bande originale de Dirty Dancing, que j’apprécie déjà beaucoup dans sa version originale et dont la reprise est extrêmement réussie.
Hailey Tuck – Junk sortie le 4 mai chez Silverstone
En concert au Café de la danse à Paris le 12 juin
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