Résumé
En grand c’est l’histoire d’une fille complexée dans une société qui ne l’aide pas beaucoup… Avant de se faire aimer du public, ne devrait-elle pas s’aimer elle-même et s’accepter telle qu’elle est avec tous les personnages qui l’habitent ?
C’est le défi de ce spectacle !
Mon avis
Alors qu’elle a démarré sur Youtube il y a de ça quelques années avec des vidéos de type humour sur fond de sujet de société. Laura Calu propose aujourd’hui son premier seule en scène co-écrit avec Benjamin et Hadrien, deux camarades qui présentent également lors de ce festival un spectacle d’humour intitulé Issue de secours.
Tout d’abord, ce qui est agréable, et qu’il faut noter, c’est qu’elle ne renie pas YouTube et ses débuts bien au contraire elle s’en amuse !
Ensuite, de manière générale, le spectacle est dans l’air du temps, derrière l’humour grinçant elle démonte les stéréotypes d’une société dont le mal-être profond réside encore dans cette prétendue norme à laquelle il faudrait appartenir… et où l’on dispense cette image de la femme bien proportionnée à l’image de la célèbre poupée en plastique à laquelle chaque femme se devrait de ressembler…
Le spectacle prend une tournure presque nostalgique, quand Laura la petite fille s’inquiète d’être moquée pour tout ce qu’elle n’est pas, sans savoir que les qualités qu’elle possède sont bien plus importantes.
Dans ce premier spectacle, c’est toute son énergie qui est transmise aux spectateurs qui s’amusent aux dépens de la vie, de la société, du marketing et des relations amoureuses.
À travers une galerie de personnages drôles mais aussi parfois touchants et dont les caractéristiques sont poussées à l’extrême, Laura Calu dénonce les travers de notre société, mais aussi la pression qui pèse sur les garçons dès leur plus jeune âge, de ne pas pleurer, d’être fort, car être un homme c’est être viril… comme si la sensibilité n’était que l’apanage des femmes !
C’est toute une histoire, dans laquelle nous embarque Laura Calu avec son spectacle est le seul regret que l’on pourrait avoir c’est que cela ne dure pas plus longtemps !
Pour lire l’article précédent, clique ici.
Les Musichroniques 
2 Ping